Un étonnant passage, où cet " insondable écho de silence et de mort" est bien loin de l'univers poétique attendu...
Pourtant c'est bien cette sensation de peur qui m'envahit devant l'eau noire au-dessus de laquelle les petites lueurs s'agitent dans le silence. Et lorsque toutes ces lueurs se mettent à clignoter puis à s'éteindre en même temps comme la respiration d'un être invisible, mon sentiment d'effroi est à son paroxysme...
"Caprice" de mon imagination ? Est-ce l'invisible Narcisse, disparu dans les eaux noires, que veille la nymphe Echo de ses larmes lumineuses...
Cela me fait penser à un tableau de Poussin que j'ai vu pour la première fois à Londres, plus exactement à une partie du tableau. En bas à gauche dans une zone noire, on découvre au bord de l'eau un homme mort...