Au revoir

À notre retour à Fukui, Matsuda-san m'informe que c'est le sommet pour les lucioles à Izumi. On revient donc au village de vacances pour la dernière chasse aux lucioles de cette année. On est seuls dans ce vaste camping... les vacances scolaires ne commencent que demain. Après les dernières nouvelles que des ours se rapprochent dangereusement des habitations un peu partout au Japon, on a un peu peur dans le noir. Mais finalement nous ne sommes pas seuls, des milliers de lucioles nous font la fête. 

C'est le dernier soir de notre quête des lucioles de cet été 2017...

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Le liseur

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Dernier jour à Tetta, il a fait 31°C. Les lucioles aiment la chaleur et l'humidité, c'est de bonne augure. Arrivés à 16h, on s'installe près d'un petit groupe de personnes de l'autre côté de l'allée, face aux bambous et aux cèdres géants. L'attente est longue. À nos côtés, sur un pliant un photographe qui a fini de faire ses réglages s'absorbe dans sa lecture.

 
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Cigales du soir

Ce soir, nous arrivons plus tôt. Il y a beaucoup moins de monde qu'hier sans doute à cause de la pluie tombée dans l'après-midi. On s'installe dans l'allée. Dans l'attente, on entend résonner dans la forêt le chant des cigales du soir, les Higurashi. Devant le temple, une écolière fait ses devoirs avec sa maman, tandis que le petit frère s'impatiente...

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De retour à Tetta

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Plus de 3000 !  C'est le nombre de lucioles observé hier soir, d'après les informations du blog de l'association de protection de lucioles de Tetta. On quitte donc Fukui pour de nouvelles aventures. Arrivés sur le site, le parking du haut est déjà complet, il nous faut gravir la colline jusqu’au temple avec notre barda. Il fait jour encore mais il y a déjà beaucoup de gens et de photographes qui attendent. N'ayant plus de place dans l'allée, on s’installe un peu plus bas dans la forêt. Et le spectacle est grandiose comme il y a 2 ans.

 
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Eloge du silence

 

音もせで思ひにもゆる蛍こそなく虫よりもあはれなりけれ
Oto mo sede omohi ni moyuru hotaru koso  naku mushi yori mo awarenari keri

 

Une luciole qui brûle
            D’amour en silence
       Est plus émouvante
                 Qu’un insecte qui chante

Minamoto no Shigeyuki ( ? -1000)

 
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