Lucioles floues

Mes premières images s'avèrent floues. J'ai réussi à capter les lumières mais j'ai raté la mise au point...

 
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Attente...

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Temps idéal, un peu nuageux et humide, c'est de bon augure. En arrivant sur le site dès 18h, je retrouve  Ohara-san qui me présente à Takaaki Itsumi, le responsable de l’association de préservation des lucioles Hime, appelées aussi Kin-botaru (Gold firefly). Plus d’une vingtaine de photographes qui semblent familiers du lieu ont déjà installé leurs trépieds de part et d’autre du chemin. Je ne m’attendais pas à tant de monde. Je les rejoins et choisis la place repérée la veille, un peu en plongée. L'attente commence. Certains finalisent leurs réglages, d’autres lisent sur leurs pliants ou discutent en attendant la tombée du jour...

Esprit de la forêt

Longue journée de voyage de Fukui à Nimii où je loue une voiture. On se perd sur une petite route en lacets et, guidé par un paysan, on arrive à un petit hameau, Tetta. On continue à pied jusqu’au petit temple Tennô-Hachiman au milieu d’une forêt de cèdres. Ce lieu, préservé par une association de bénévoles, est très connu pour les lucioles Hime que je n'ai jamais vues. Le week end est interdit aux photographes et seuls les habitants y viennent en famille avec leurs enfants. Comme les lucioles n'aiment ni les bruits de voix ni tout ce qui brille, les spectateurs attendent dans l'obscurité, toutes lampes de poche éteintes et conversations suspendues... Un peu avant 20 h, derrière les arbres et sur les feuillages des bambous, on voit apparaître les premières lucioles. À la nuit tombée, elles sont des milliers à briller et à s'avancer comme par vagues. C'est magnifique !  Une heure après, les lucioles disparaissant peu à peu dans le noir.  Lampes de poche toujours éteintes, on essaie de retrouver notre chemin en levant le regard vers le ciel, seul  repère entre les sombres cimes des arbres.

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